HAMMER AND BOLTER [N°5]

Allez hop, je commence la revue d’un nouveau numéro de la série, tâche trop longtemps repoussée (il paraitrait même que certaines personnes lisent les choses crétines que j’écris, et comme aurais pu dire l’autre si son imbécile de neveu n’avait pas eu la riche idée de visiter l’insectarium de Fukushima et s’était à la place consacré à sa carrière de journaliste : « un public (même restreint) entraîne de grandes responsabilités »*). Pour ma défense, l’illustration choisie pour faire la couverture de ce cinquième numéro était et reste particulièrement moche à mes yeux, le bon capitaine Sick à Rio réalisant l’exploit de sur jouer sa pose de leader inspiré menant ses hommes vers la gloire de la bataille malgré le fait qu’il s’agisse d’une illustration et qu’il porte un casque. On le sent fatigué d’être l’Action Man de tous les gamins du Segmentum, mais la communication de masse et le sens du merchandising, papi Calgar a ça dans les gènes (ça se vérifie facilement, Gulliman lui-même avait fondé une petite affaire prospère de vente de vêtements par correspondance et sur catalogue avant que son père vienne lui rappeler que c’était pas pour ça qu’il l’avait créé… La Roboute que ça s’appelait). Et puis, la chute de Damnos, c’était au numéro d’avant, les astropathes ont encore déconné sévère… Bon, on y va?
* blague à part, un grand merci à tous ceux qui sont passés par ici depuis le lancement du thread, et à tous ceux qui ont laissé un chtit mot entre mes élucubrations. Ça motive un max! N’hésitez surtout pas à poster vos propres critiques, c’était le but premier de ce sujet.

.

The Iron Within – R. Sanders [HH] :

The Iron WithinNouvelle signant le retour du prometteur Rob Sanders dans les pages virtuelles de cette auguste publication, The Iron Within concerne, comme de juste, la légion tirant une grande partie de son patrimoine génétique de Ty Pennington*. Récit se déroulant pendant l’Hérésie d’Horace, cette nouvelle permet à Sanders de mettre sous les feux de la rampe un Iron Warrior ayant choisi de se battre dans le sens de l’histoire, le Warsmith Barabas Dantioch. Fidèle au portrait en clair obscur qu’il avait dressé de son dernier héros Marine (Elias « le Codex Astartes est formel sur ce point » Astregall, Maître du Chapitre des Crimson Counsuls), préférant s’attarder sur les faiblesses de son personnage pour le caractériser plutôt que sur ses forces, logique tout à fait défendable quand on parle de surhommes génétiquement supérieurs en tous points au reste de l’humanité.

La tare de Barabas, qui lui attache la sympathie du lecteur, n’est cette fois pas d’ordre psychologique, mais physique, puisque le Warsmith est le premier Marine atteint de mucoviscidose (et pas qu’un peu) de l’histoire de la Black Library. Évidemment, cette affliction découle d’une glorieuse campagne contre les Hruds, apparemment capable de réduire en grabataires même les meilleurs de l’Empereur par le seul poids du nombre (me demandez pas pourquoi). Prématurément usé par cette ultime bataille dont il fut quasiment le seul rescapé (l’autre survivant ayant fini dans un Dreadnought, et encore, un Dreadnought avec déambulateur), Barabas s’est trouvé affecté à la garde d’une planète de huitième ordre, poste honorifique mais véritable mise au placard déguisée, Perturabo n’ayant semble toute guère apprécié que sa légion soit la première à devoir verser une pension vieillesse à un de ses combattants.

Isolé dans son trou ferreux, Barabas s’est occupé comme il a pu pour tuer le temps, ce qui pour un Iron Warrior, consiste surtout à construire des miradors derrière la haie et à installer des multi-lasers dans les bacs à géraniums. Malheureusement pour le pré-retraité qu’il est devenu, l’arrivée de l’arrogant et hérétique Warsmith Krendl va le forcer à prouver au reste de la galaxie que le vioque touche toujours sa bille en matière de conduite de siège.

Si ni le thème, ni la conclusion de l’histoire ne sont très originales, Sanders parvient bien à retranscrire l’effroyable guerre de positions qui oppose loyalistes et chaotiques, dans une sorte de préquelle clin d’oeil à la bataille de Terra, au cours de laquelle les Iron Warriors affronteront cette fois leurs rivaux de toujours au lieu de leurs propres frères. S’il fallait retenir une morale de tout ceci, c’est que l’abus de Chaos est mauvais pour le sens stratégique, le méchant Krendl conduisant son offensive comme une savate, malgré les avantages quantitatif et qualitatif dont il dispose pour mener la réduction de la place-forte ennemie.

Certes, on peut se dire que Barabas est un Warsmith vétéran, défendant son chef d’oeuvre en compagnie de troupes sur motivées, mais son adversaire étant lui aussi un Iron Warrior de haut rang, et de ce fait un expert de la prise de fortifications, la correction que papi gaga lui inflige apparaît légèrement too much. On n’a pas vraiment l’impression de voir deux grands stratèges s’affronter à distance en se rendant coup pour coup, mais plutôt le sentiment d’assister à une partie de tower defense, les assaillants tombant comme des mouches pour gagner le moindre mètre.

Cette petite déception écartée, il faut bien avouer que Sanders maîtrise tout à fait les codes du dernier carré super héroïque, le rythme s’accélérant progressivement au fur et à mesure que le nombre des gentils diminue et que ces derniers doivent sans cesse reculer devant l’avance inexorable des vagues ennemies. Il y a bien quelques sujets à froncement de sourcils, comme le personnage de Vastopol, « Guerrier-Poète » à l’importance dans le récit aussi grande que son utilité à ce dernier apparaît comme contestable, mais Sanders ne relâche jamais le rythme, et toutes les incohérences sont vite laissées de côté. En conclusion, une autre nouvelle de Marines de bonne facture à mettre au crédit du petit Rob, dont j’attends personnellement de voir s’il peut faire aussi bien en long format et avec d’autres protagonistes.

*: mais si vous connaissez, c’est le présentateur hyper méga cool des Maçons du Coeur, capable de détruire une maison américaine en 22 minutes et d’en construire une mieux en deux jours et demi, exploitant pour ce faire tous les péons dans un rayon de trois blocs.

Feast of Horrors – C. Wraight [WFB] :

Ah, mais ça ne va pas du tout ça! Comment voulez-vous que je livre une critique objective d’une nouvelle qui part avec autant de circonstances atténuantes que celle-ci?
Primo, l’histoire se déroule dans l’univers de Fantasy (et je suis un joueur de Battle, je sais, c’est subjectif comme critère).
Secondo, le héros de cette historiette n’est autre que l’inénarrable Ludwig Schwarzhelm (et je suis un joueur de l’Empire, je sais, c’est subjectif comme critère).
Tertio, la nouvelle lève le voile sur un passage bien connu de tous les possesseurs du Livre d’Armée, à savoir la purge du manoir des Von Rauken par Lulu le gai luron, de la même manière que Ben McCallum a livré sa vision de la fin de Charandis des mains de Korhil dans le troisième numéro de Hammer and Bolter (et je pense que c’est une des missions primordiales de la Black Library de lever le voile sur ces passages connus de tous les hobbyistes mais décrits en trois lignes dans les Livres d’Armée et Codex, faute de place -oui, je sais, c’est…etc -).
Avec tout ça, j’ai lu Feast of Horrors avec un fort a priori positif, qui m’a duré jusqu’au point final de la nouvelle, mais n’aurait sans doute pas survécu beaucoup plus longtemps.

Pourquoi? Non pas que la nouvelle soit mauvaise ou ennuyeuse (les auteurs de la BL peuvent, et ont, déjà fait bien pire), mais elle manque définitivement d’inventivité, que ce soit dans le style utilisé par Chris Wraight, tout à fait « Black Library »-like avec ses personnages se résumant à la limite de la caricature ou de l’archétype (selon l’humeur dans laquelle se trouvera le lecteur), ses descriptions des mêmes détails trotrokwioul pour le fan de base (Oh! la belle armure… Brrr! la forêt sinistre! Beeeh! le triple menton flasque de ce noble obséquieux!*), ses dialogues lourds de sens parsemés de ci de là de la petite « brittish joke » de rigueur, histoire de montrer que même les vétérans couturés savent rigoler de temps en temps, ses scènes d’action hyper rythmées et hyper interchangeables; ou dans le scénario, qui ne recèle d’aucune surprise pour le lecteur connaissant déjà l’histoire des Von Raukov, mis à part l’identité du Grand Méchant Dieu vénéré en secret par cette bande de nobles dévoyés.

Le hic, c’est que « l’histoire » en question, telle qu’elle est racontée dans le Livre d’Armée, fait deux lignes à tout casser, ce qui laissait beaucoup de place à l’auteur pour rajouter de la plus-value sympathique de son propre cru. J’aurais été sa place, je n’aurais pas laissé passer cette chance de laisser mon empreinte (même minime) dans le Fluff avec un grand F du monde de Warhammer, mais il faut croire que Chris Wraight ne s’est pas jugé digne de cet honneur, et s’est contenté à la place d’ajouts et de précisions qu’on qualifiera poliment de cosmétiques (on apprend par exemple que Ludwig adore les panses de bœufs farcies, au point d’en ramener dans sa chambre pour faire des surprises à ses visiteurs**).

Pour le reste, c’est du Schwartzhelm dans ses œuvres, donc de l’efficacité brutale et aussi souriante qu’un prêtre de Morr un lendemain de cuite, coupant des têtes et tranchant des membres avec une aisance consommée. À petites doses, pourquoi pas, surtout si on a un faible pour l’Empire (ce qui est mon cas), mais j’ai bien peur que ça ne suffise pas pour tenir la distance au long des 300+ pages que compte un roman classique de la BL (ce qui ne me donne pas vraiment envie d’acheter Sword of Justice, qui est précisément un bouquin dont ce boute en train de Ludwig est le principal protagoniste). Bref, une nouvelle sans originalité et qui sera vite oubliée du lecteur, ce qui est quand même dommage compte tenu de son socle fluffique.

*: qui a 99% de chances de se révéler être un cultiste du Chaos, de Nurgle s’il a des boutons et une mouche qui lui tourne autour de la tête, de Slaanesh s’il porte des fringues fashion, de Tzeentch dans tous les autres cas (curieusement, les auteurs de la BL ont du mal à transformer les petits gros insupportablement onctueux en champions de Khorne ruisselants de muscles et de rage…)

**: aucun rapport avec DSK ceci dit

Interview de C.L. Werner :

Où on apprend qu’à l’époque (oui, je sais, je suis encore -et même de plus en plus- en retard), Herr Werner était en train de mettre la dernière main au troisième roman de la trilogie des Thanquol et Boneripper. Opus dans lequel, apparemment, le prophète gris le plus bankable du monde de Warhammer essaie de piquer une invention naine pour permettre à ce vieil Ikit de s’amuser un peu, pour le plus grand déplaisir du clan Mors.

Bref, une histoire skaven dont le scénario peut être qualifié sans arrières pensées de classique, eu égard au lourd passif de manigances et autres tromperies dont sont capables les ratons entre eux dès lors que le voisin est perçu comme une menace (souvent quoi). J’ai pas lu, mais C.L. Étant dans le peloton de tête des auteurs de la BL, et les skavens étant sa race de prédilection (puisque présents dans la série des Brunner, Bounty Hunter -un peu-, Mathias Thulmann -beaucoup- et même dans le petit bouquin nommé Vermintide* -énormément-), je peux au moins laisser à l’homme au chapeau le bénéfice du doute (même si j’ai du mal à voir en quoi Thanquol gagne à passer au premier plan).

On apprend aussi qu’il bossait également sur un projet top secret à l’époque, mais que l’on sait être aujourd’hui le roman consacré au Duc Rouge (ce qui permet de boucler la boucle, chaque lignée ayant maintenant au moins un bouquin dédié).

Enfin, on apprend que Werner aimerait bien écrire un livre dont le héros serait un Orque ou un Ork (ouais, ça change beaucoup de choses), ce qui n’est jamais arrivé pour le moment, et pourrait ma foi se révéler très intéressant, si C.L. arrive à résister à la tentation de faire de son protagoniste l’habituel bouffon hyper violent et bas du crâne que constituent 95% des Orques/Orks de la BL.

*: que Werner a écrit sous le pseudonyme de Bruno Lee (j’ai mis 5 ans à le découvrir et depuis cette découverte, ma vie n’a pas changé).

Phalanx – Ch.6 – B. Counter [40K] :

PhalanxRetour à ma série souffre-douleur, qui s’en prend plein les dents à chaque fois, mais que j’ai fini par bien aimer. Le malheur de Counter et des Soul Drinkers a été d’accepter le format de roman feuilleton, qui expose bien plus les petites erreurs et approximations aux yeux du lecteur que peut le faire un roman d’un seul tenant. Pas de chance Ben, t’es un héros et un martyr de la cause.

Nous voilà donc de retour au pénible procès de Spideman Sarpedon et de ses potes rebelles et mutants, qui pour le moment s’est révélé assez calme (interventions tonitruantes de Reinez mises à part, j’adore ce type). N’ayez crainte, ça ne va pas tarder à s’emballer comme de juste, mais pour l’heure, les apothicaires Imperial Fists ont réussi à tirer le pauvre capitaine N’Kalo du coma profond dans lequel son duel d’honneur avec l’autre excité l’avait laissé, et l’on écoute ce dernier (façon de parler hein, il n’arrive plus à communiquer qu’en gravant des lettres sur le plancher avec sa salive acide de Space Marine) raconter sa rencontre avec des Soul Drinkers encore en cavale. Témoignage à décharge, qui permet à Counter de présenter ses anti-héros sous un meilleur jour, même si l’on devine que le gars Sarpedon a mis les pattes dans l’engrenage idéologique de l’Imperium, et que commencer à questionner le droit de ce dernier à pourrir la vie des trillions de ses loyaux sujets sous prétexte de les protéger des néfastes influences des méchants xenos et hérétiques, c’est mauvais signe quand on est censé adhérer au moins un peu à cette logique.

N’Kalo raconte donc sa fringante jeunesse (quand il n’était encore invalide qu’à 75% et qu’il pouvait encore croiser un Blood Angel sans que ce dernier tombe dans les pommes), lorsque, officier en charge d’une pacification/génocide sur le monde de Molikor, il était tombé nez à nez (façon de parler) avec les Soul Drinkers, qui avaient pris faits et actes pour les rebelles Eshkeens (encore une bande de hippies du 41ème millénaire, prêchant le respect de notre mère la Terre, le respect des ancêtres et la paix dans la galaxie, donc des individus éminemment méprisables*) contre le conseil parlementaire qui régissait la planète.

Et là, Sarpedon lui ouvrit les yeux (façon de parler) sur la vérité inique de l’Imperium. Choc pour le pauvre N’Kalo, qui découvre alors que les méchants et les gentils ne sont pas forcément ceux qu’il croyait, de la même manière que Pocahantas fit découvrir les merveilles de l’Amérique sauvage à cette brute de John Smith**. On a donc droit à un chapitre-conte philosophique sur le thème « la vérité est ailleurs/on nous dit rien, on nous cache tout/le respect, ça change l’Imperium ». Je passe rapidement sur les péripéties amenant à cette édifiante conclusion, pour laisser la surprise aux éventuels lecteurs, mais soyez rassurés, Counter reste égal à lui même et à force d’enchaîner les actions trokwioul, ses personnages explosent leur forfait de TGCM dès lors qu’on cherche à comprendre comment et pourquoi il font tout ça. Mais bon, dans l’ensemble, ce chapitre est assez plaisant et permet de faire une pause salutaire loin du Phalanx et de son tribunal des flagrants délires, donc ne crachons pas dans la soupe. Adjugez, c’est pesé.

* Là où ils méritent le respect, c’est que selon Counter, ils étaient déjà présents sur Molikor quand les premiers colons impérieux sont arrivés. Terra ne serait donc pas le seul berceau de l’humanité. Dommage que l’auteur n’ait même pas pris conscience lui-même de la portée de ce qu’il a écrit.

** Si tous les indiens avaient été des psykers space marines mutants, les colons européens auraient eu l’air malin.

Action and Consequence – S. Cawkwell [40K] :

Action & ConsequenceOn termine avec un grand retour, celui de la plus prolixe des « hot new talents » de la BL, Sarah Kawkell. Yeepee yeah.

Sa première histoire, publiée dans le premier numéro de Hammer and Bolter, ne m’avait vraiment pas fait forte impression, sa mise en scène pataude et ultra conventionnelle des tribulations d’une bande de Space Marines du chapitre des Silver Skulls ayant tout droit atterri dans mon dépotoir de nouvelles médiocres. Mais bon, tout le monde a le droit à une deuxième chance il paraît, donc retente le coup ma petite Sarah, on verra bien ce que ça donnera.

On retrouve donc à nouveau celui qui a la chance (ou pas) d’être le personnage principal de Cawkwell dès qu’on parle de Silver Skulls, j’ai nommé le sergent Gileas Ur’ten, tellement mémorable dans la catégorie grosse brutasse héroïque qu’à la première lecture d’Action and Consequence, j’avoue avoir complètement zappé son retour. Il semble en tout cas être revenu sans mal de ses péripéties dans la jungle, la tête toujours pleine des questions pseudo existentielles que tout Space Marine digne de ce nom se doit apparemment de se poser en son for intérieur dès lors qu’un auteur de la BL décide de se pencher sur son cas.
Ayant gagné le droit de porter au combat la bannière de compagnie depuis cinq ans, il se prépare au début de la nouvelle à brandir haut les couleurs des Silver Skulls contre une autre bande des ennemis de Pépé. Honneur suprême, son capitaine l’invite à participer au debriefing tactique d’avant match pour la première fois*, malgré le fait qu’il soit le plus jeune sergent de sa compagnie, et que les autres Marines ne peuvent pas le blairer tellement il est awesome (les jaloux). Manquerait plus qu’il soit roux.

Bref, Cawkwell transpose Rémi sans famille dans un corps de 2m10 capable de survivre au vide spatial et de creuser un tunnel dans le plasbéton avec les dents**, avec les résultats que l’on peut supposer. Ajoutons à l’addition le fait que le gars Gileas n’est pas vraiment une bleusaille impressionnable (si tant est que les recrues Space Marine impressionnables existent vraiment) du haut de ses 120 ans de service, et on obtient un résultat assez indigeste et surtout très ennuyeux pour le lecteur, qui comprend cependant assez vite que si miss Cawkwell s’attarde autant sur ces moments, c’est pour pouvoir faire crever tranquillement le capitaine de la 8ème compagnie pendant la mission, afin que Gileas, éploré, reprenne le flambeau du commandements des doigts raidis par la mort de son prédécesseur (penser à mettre une bande-son à base de violons larmoyants à ce moment***). C’est tellement cousu de fil blanc qu’on peut légitiment parler de câbles à ce stade.

La fin connue d’avance et l’introduction péniblement ingérée, place au plat de résistance traditionnel des nouvelles de Space Marines, la classique baston qui-commence-bien-puis-tourne-mal-mais-est-finalement-remportée-grâce-à-l-héroïque-sacrifice-du-frère-Padbol. C’est fade, c’est lisse, c’est convenu. Il y a des modes d’emploi pour aspirateurs rédigés en cyrillique qui laissent plus de souvenirs à leur lecteur que la triste littérature de Sarah Cawkwell, qui devrait se remettre autant en question que Gileas (et les éditeurs de la BL avec elle), pour le bien collectif. C’est jamais facile de livrer une histoire un tant soit peu originale quand le principal protagoniste de cette dernière est un Space Marine (d’un chapitre inconnu et codex en plus), mais ça n’excuse rien non plus.

* il apparaîtrait que Gileas, en plus de ses nombreuses autres qualités, est un dieu de la guerre urbaine (ce qui expliquerait au passage pourquoi il a autant déconné dans l’épisode « tropical » précédent… ça devait pas être son truc).

** progression moyenne de 8,63m par heure.

*** avec des photos de bébés phoques en arrière plan.

Au final, un numéro qui commence très bien et finit très mal, avec du moyen plus au milieu. Et surtout, 3 histoires de Space Marines (tous loyalistes…) sur les 4 nouvelles. Vous avez dit overdose?

À propos de Schattra

Égoïstement optimiste, çapourraitêtrebienpirologiste assumé. Selfishly optimistic, proud itcouldbemuchworsologist

Publié le août 27, 2012, dans Chronique, et tagué , , , , , , , , , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

Laisser un commentaire